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 Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous. (Gandhi)

CHRONIQUE DU 14/11/2015        

Samedi 14 novembre.

Au moment d’écrire cette chronique mensuelle, imaginez mon malaise à l’idée d’aborder les sujets que nous avions prévus en matière d’environnement (et notamment les enjeux de la COP 21), alors même que mon pays, la France, vient d’être touchée dans sa chair, par un fanatisme et un obscurantisme - tous deux ressortis d’un passé moyenâgeux - devant lesquels, notre confort occidental, notre mode de réflexion, notre pratique démocratique et nos valeurs humanistes sont quasi impuissants.


Cette gangrène islamiste, nous avons personnellement pu en constater les dégâts qu’elle engendre année après année en Asie du Sud Est et ce, jusque dans des pays où le respect de l’autre - et notamment celui de la femme -, de la culture et du patrimoine commun, remonte à une tradition plongeant ses racines dans des temps immémoriaux.


Qu’on le veuille ou non, force est d’admettre que l’humanité est confrontée aujourd’hui à trois périls majeurs : la montée de l’intégrisme religieux, la destruction de notre environnement et l’explosion démographique mondiale.


Les peuples le pressentent et leurs dirigeants ont tous les éléments nécessaires pour en faire le constat. Malheureusement, nous sommes tétanisés à l’idée même de devoir prendre des décisions.


Or, tant que nous resterons cantonnés dans une sorte de déni collectif, rien ne sera fait pour enclencher le reflux d’une démographie, dont les vagues successives de pauvres gens s’agglutinant aux portes de l’Europe nous donne un petit avant goût, rien ne sera fait pour éradiquer le cancer islamiste et enfin, rien ne sera fait pour stopper les dégâts que nous faisons subir collectivement à l’environnement.


A ce sujet, il faut bien s’enfoncer dans le crâne que ce n'est pas notre planète bleue qui est menacée, mais l'homme !


La terre, elle a des milliards d'années d’existence au compteur et elle continuera à exister encore des dizaines de milliards d'années. Et même si notre égo d'être humain à l'image de Dieu en prend un coup, rappelons-nous que notre grande maison commune en a vu passer des espèces qui l’ont habitée et même dominée, dinosaures en tête. Mais au final, c’est comme dans les ministères : les structures restent, alors que les ministres passent et s’en vont…et à la fin on oubliera jusqu’à leur nom...


J’ouvre une parenthèse au sujet des dinosaures : je ne sais pas vous, mais quand je lis maintenant que les thèses créationnistes font florès et référence auprès de certains jeunes dans nos écoles et que ce déni de l'évolution se retrouve au cœur même de grands états démocratiques et des partis qui les dirigent, je ne m’étonne plus que des esprits frustrés ou manipulés puissent tuer des innocents et se faire exploser en petits morceaux (qui finiront dans les égouts) et ce, au nom d’un dieu dont ils ne connaissent pas grand-chose.


Il y a là de quoi désespérer de la propension naturelle qu’aurait l’homme à progresser dans le savoir et la compréhension de ce qui l’entoure….


Pour en revenir à l’environnement, l’urgence aujourd’hui est de sortir des grands concepts philosophico scientifiques en expliquant aux gens que ça y est : on a les pieds au bord du gouffre ! Mais aussi que la dépollution sert à quelque chose de concret, d’autant qu’elle est à portée de tous, y compris du tissu économique et industriel (voir CPEM Var) et que, s’ils souhaitent devenir des consommateurs responsables, il faut qu’ils exigent par leurs bulletins de vote, que les politiques leur offrent des champs d’action et des alternatives pérennes.


Car, il y en a marre des slogans politiques vides de contenu et de perspectives et il y en a marre de cette aberration, qui consiste à vouloir cantonner l’écologie dans un camp ou dans un autre, tout en espérant, dans le même temps, l’échec de ceux qui gouvernent à chaque fois qu'ils entreprennent d'essayer de résoudre les problèmes liés à l’environnement : je parle bien entendu du grenelle de l'environnement et de la COP 21.


L’écologie n’est pas un concept punitif ou une obligation de retour à la charrue, elle n’est ni de gauche, ni de droite et elle n’appartient à aucun parti politique ! C’est juste la prise de conscience que l’homme n’est pas le centre de tout et que son présent et son avenir sont étroitement liés à son environnement naturel.


En écrivant cela, c’est le bon sens paysan de ma grand-mère qui parle et je regrette que les partis qui prétendent à pouvoir gouverner ne soient pas capables de le comprendre ou qu’ils se refusent - par calcul électoraliste - a mettre en oeuvre des consensus nationaux, afin de pouvoir répondre aux grands défis auxquels nous sommes confrontés.


Au passage, convenez qu’il est pour le moins sidérant de constater que l’unité nationale peut se réaliser en quelques heures lorsque nous sommes victimes d’attentats ou lorsque notre pays est en conflit armé, alors que, dans le même temps, nous sommes incapables de réaliser le moindre consensus pour lutter contre le réchauffement climatique, les pollutions et la destruction des patrimoines naturels. 


Pour en arriver aux enjeux de la COP 21, je ferai remarquer que, comme pour la dette économique et sociale, on continue à avoir des apprentis sorciers qui expliquent sans rire que les chiffres du réchauffement climatique ne veulent rien dire, que 1% de plus ou de moins n’entrainera pas l’emballement du climat (voir le film « Le Jour d’après »), que la sixième extinction de masses des espèces est un fantasme d'écolo, que l’acidification mondiale des mers et océans n’est pas aussi dramatique que cela, que les populations qui vivent de la pêche sauront s’adapter pour trouver d’autres ressources pour survivre, que l'explosion démographique prévue pour les décennies à venir ne générera aucun conflit, ni aucune famine, que les vagues migratoires n’ont ou n’auront rien à voir avec le réchauffement climatique et la désertification des terres…, qu’il suffit d’attendre et de ne rien faire, que le problème se résoudra de lui même comme par enchantement, que les responsables, ce n’est pas nous, qu’au pire la science résoudra tout….


Sauf, qu'en polluant et en détruisant le patrimoine naturel et, pour la France, en asséchant le patrimoine économique : pour la première fois dans l’histoire, une génération aura sacrifié sciemment l’avenir de ses enfants et ce, au mieux, par ignorance, au pire, par égoïsme afin de pouvoir préserver ses intérêts individuels, son modèle consumériste et son confort de vie.


Je terminerai cette chronique en ayant une pensée fraternelle pour toutes les pauvres victimes du déferlement de haine de cet islamo-fascisme, qui n’a qu’un seul but : recouvrir de son obscurantisme nauséabond notre belle planète bleue.



Gilles VAUCOULEUR


Rédacteur en chef du Forum Planète bleue

Gilles Vaucouleur/

Gilles VAUCOULEUR

Président

L'humanité est maintenant 

confrontée à trois périls majeurs !