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APPROCHE INNOVANTE DU RECYCLAGE DU PLASTIQUE


Sur une note publiée début 2016 et visant à favoriser le recyclage du plastique, lADEME rappelle  :


« En France, les taux de récupération et de recyclage des plastiques sont faibles comparés à ceux du verre, des ferrailles ou des papiers-cartons, car le gisement de déchets plastiques est extrêmement diffus, difficilement captable, et présente une pluralité de polymères qui  complexifie  le tri. De plus, le négoce en vue du recyclage à l’étranger et l’enfouissement concurrencent le recyclage sur le territoire, car ces deux alternatives sont souvent plus compétitives en termes de coût à la tonne, transport inclus.


En 2012, la demande en matières plastiques vierges en France s’élevait à environ 4,5 millions de tonnes. Or, sur un gisement national de déchets plastiques estimé à 3,3 millions de tonnes, seules 660 000 tonnes de déchets plastiques post-consommation et 332 000 tonnes de déchets plastiques issus des chutes de transformation étaient récupérées en vue du recyclage.


Enfin, les échanges internationaux de déchets plastiques non régénérés (balance de -398 kt en 2012) permettent d’estimer que 594 000 tonnes de déchets plastiques étaient orientées vers le recyclage en France.

Pour une production de plastique régénéré d’environ 460 000 tonnes, entre 250 000 et 300 000 tonnes sont incorporées dans l’industrie du plastique en France.


Par ailleurs, la matière première de recyclage (MPR) est confrontée à un déficit d’image, lié le plus souvent à la méconnaissance de ses qualités intrinsèques, et à une mauvaise connaissance par les donneurs d’ordre de sa compatibilité avec les attentes et besoins industriels.


Ce qui explique le taux d’incorporation de matières premières plastiques de recyclage représenterait environ 7% de la production totale de plastique en France.


Or, la Loi sur la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) prévoit que « la France se donne comme objectif de découpler progressivement sa croissance de sa consommation de matières premières non renouvelables. [...] ». La LTECV formule également l’ambition de « soutenir une croissance économique qui dépende moins de l’accessibilité aux ressources primaires souvent importées, en exploitant mieux celles déjà présentes sur le territoire. Il s’agit donc, entre autres, de développer le recyclage dans une vision de croissance économique allant de pair avec les intérêts environnementaux, en particulier la gestion des déchets. » 


UNE APPROCHE DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DESIRABLE


Les matières plastiques, et notamment le Polyéthylène, sont difficilement détériorées même dans la durée et même avec des conditions environnementales difficiles. N’est-t-il pas reconnu qu’un des plus fragiles produits plastiques, le sac de caisse de la grande distribution (quelques 15 à 20 microns d’épaisseur et quelques grammes) peut résister plusieurs décennies dans la mer (conditions climatiques extrêmes, UV, soleil, agitation,…) ?


Ainsi, depuis 15 ans, une équipe de chercheurs en PACA, dirigée par un docteur en plasturgie, travaille dans la mise au point d’une technologie innovante de transformation des matières plastiques, exclusivement issues de déchets, permettant la réalisation de produits finis, et ce, dans des conditions économiques et écologiques satisfaisantes.


La technologie CSC (Compression Séquentielle en Continu) issue du brevet ERP (Extrusion Répartition Pressage), est toujours cours de développement. Elle a permis de fabriquer une gamme de matériaux de type planche/profilé avec des caractéristiques de résistance mécanique dans la durée, très supérieure à tout ce qui existe sur le marché en Europe.


Mais cela ne suffit pas, car le recyclage passe par le développement de produits finis et la recherche de marchés adaptés à l’utilisation de ces matières !


C’est face à ce constat que l’équipe de chercheur a dû mettre en place une feuille de route pour une approche de développement durable et désirable. Développement durable, car conforme à toutes les nécessités de sauvegarde de la planète et notamment de ses ressources naturelles (économie circulaire), et désirable, car l’offre proposée doit satisfaire et répondre aux besoins de l’acheteur dans des conditions conforme à ses impératifs budgétaires et étiques (voir dans rubrique WEB-TV).


UNE OFFRE ETUDIEE POUR LES COLLECTIVITES 

Il est apparu assez évident que ces caractéristiques correspondent très exactement au besoin d’un matériau à utiliser pour des applications en extérieur et nécessitant de résister à des sollicitations mécaniques d’intensité moyenne, mais continue … d’où l’orientation vers le mobilier urbain pour les collectivités publiques et privées.


UN PRODUIT COMMERCIALISE SOUS LA MARQUE MIX URBAIN


Après quelques années de développement de la technologie de fabrication, la marque Mix Urbain a été créée, puis proposée via des partenaires/distributeurs implantés dans toutes les régions de France. La nécessité de distribuer ces produits via des commerciaux (et non par e-commerce) est apparue évidente du fait de la nouveauté apportée par ces produits et de la nécessité d’en présenter tous les avantages. 


Et tout principalement le fait que la durabilité du produit induit très peu d'entretien nécessaire durant la vie d’utilisation de ces produits … point sensible avec la baisse des budgets de maintenance dans toutes les collectivités territoriales françaises.


Et pour rendre cette offre encore un peu plus désirable, l’Éco-conception a été sollicitée pour structurer une proposition un peu plus élaborée qu’une ‘simple démarche’ industrielle classique.


Une approche de services en conception participative a donc été développée autour de gammes modulaires conçues à cette effet : gamme BASILE (mobilier de jeu ados, parkour) et la gamme AMAGO ( banc, table,.. réalisés à partir de modules standards). Cette évolution de la démarche permettant de proposer une offre adaptée à de nouvelles demandes axées sur l’éco-conception et sur la participation habitante.


LES DIFFICULTES RENCONTREES POUR UNE DIFFUSION PLUS MASSIVE DE CES OFFRES


Interrogé par la rédaction du Forum Planète bleue, le Directeur associé de Mix Urbain, Christophe TESTA estime que la principale difficulté provient du manque de connaissance et/ou de reconnaissance des qualités des produits proposés.


Pourtant, l’offre de mobilier urbain pour le domaine public évolue et présente actuellement un niveau adapté à celui requis par la demande !


Mais sa diffusion plus large est confrontée au fait que le produit n’est pas assez connu. Et quand il est identifié, ce dernier se heurte au conservatisme des services achats, peu enclins à l’innovation dans un cadre juridique des marchés publics.


Or, celui-ci, malgré son assouplissement très significatif ces dernières années, ne pousse pas ces services à prendre des risques...


Enfin, il manque très certainement une formation du personnel de ces services achats et/ou services techniques des collectivités. L’objectif étant de leur faire prendre conscience de l’importance qu’ils peuvent donner aux clauses environnementales dans les appels d’offre publics, à partir du moment où ils ont vraiment été sensibilisés à la problématique.


Au final, on constate que des solutions techniques de recyclage existent en France et notamment en région PACA, mais qu’elles souffrent principalement d’un manque de reconnaissance de la qualité des offres proposées pour une diffusion plus large.


Pour arriver à un recyclage plus massif, les solutions techniques de revalorisation n’en sont qu’à leurs prémices et doivent encore évoluer … comme les mentalités.


Focus au 15/02/2016
























NB : Pour de plus amples informations ou pour des études de réalisation, nous contacter par le biais du formulaire de contact

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Le matériau proposé possède quelques caractéristiques assez spécifiques :


  

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