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NOS ACTIONS



   Nous sommes engagés dans des actions d'aide au développement économique et nous soutenons des projets de développement durable.


Nous soutenons et participons aux actions de terrain dde l'AI3D, ITWOC, FFSB, Bali Fokus.


Nous mettons en oeuvre des actions de communication pour les projets qui nous sont soumis et que nous avons validés.


Nous organisons et mettons en oeuvre des actions d'éducation et de prévention pour un vivre mieux et plus longtemps, au sein de notre environnement.


Nous organisons ou participons à des manifestations publiques dont le but est valoriser ou préserver le patrimoine culturel, sociétal ou environnemental.


Nous organisons des Forums exposition pour permettre à des structures et à des entreprises de présenter leurs compétences et leur produits.


Nous organisons des colloques et séminaires pour permettre à des associations ou à des chercheurs de communiquer sur leurs travaux.


Nous cherchons à mettre en relation les chercheurs et le monde entrepreneurial et à renforcer le dialogue entre le monde de l’entreprise et les acteurs de la vie publique.


Nous publions des recommandations, synthèses, reportages....


Nous apportons :

  


AMPERS place la réalité économique au coeur de sa réflexion.


Plateforme technique et médiatique à disposition des entrepreneurs, des sociétés et chercheurs impliqués dans le développement durable, AMPERS s'emploie à leur permettre de valoriser leurs progrès et de médiatiser l’entrepreneuriat responsable et écologique.




  

Pour être tenu(e) informé(e) des focus, des actions et projets conduits tout au long de l’année par le Forum Planète bleue, inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle, en cliquant sur le logo ci-contre

  

      Au-dessous de N1, l’impact potentiel est jugé neutre ou négligeable.


      Entre N1 et N2, une évaluation de la toxicité globale peut être demandée.


      Au-delà de N2, une investigation complémentaire est nécessaire et l’immersion est susceptible d’être interdite.


Dans ce dernier cas, se pose alors le problème du traitement des sédiments (coûteux), de leur stockage (problématique) ou de leur valorisation (la plus satisfaisante), qui nécessite une étape de stabilisation et d’évaluation des risques (les polluants ne doivent pas pouvoir être relargués dans la biosphère).


Pour toutes ces raisons, la gestion des sédiments dragués constitue actuellement un challenge environnemental très important.


Sachant que, dans le contexte mondial, la gestion des sédiments contaminés reste problématique, puisqu’à ce jour aucune voie de traitement ne permet une stabilisation totale et irréversible des contaminants.


Pour apporter des réponses à la problématique, des programmes de recherche ont été lancés dans les différents pays concernés et ce, afin de trouver un traitement des sédiments efficace à long terme.


Dans ce cadre, l’analyse de sédiments marins de diverses origines - rattachés aux campagnes de caractérisation menées par les gestionnaires de ports et à des projets de R&D - a mis en évidence que certains d’entre eux contiennent des teneurs totales en polluants, très nettement supérieures aux limites fixées par l’article du 14 juin 2000.


Le cycle de la majorité des polluants métalliques et/ou métalloïdes en milieu marin étant bien décrit au niveau de la colonne d’eau, du plancton et des organismes supérieurs.


En revanche, très peu de données sont disponibles sur les phénomènes régissant leur transfert du sédiment vers la colonne d’eau, et le cycle bactérien de certains organismes dans le sédiment n’a pas du tout été décrit.


De fait, il est donc difficile - en se basant simplement sur une analyse de la bibliographie existante - de prévoir leur réaction à une perturbation du milieu sédiment par l’apport de bactéries exogènes, comme par exemple une élimination de la matière organique initialement présente dans les sédiments.


Or, cet apport de bactéries exogènes constitue la base d’une technique de traitement innovante de sédiments marins :


> Le bio-traitement pouvant dans certains cas permettre de récupérer du tirant d’eau, sans avoir à effectuer de dragage mécanique : les bactéries apportées directement dans le milieu venant « digérer » la matière organique présente dans le sédiment à traiter.


Comme l’a signalé le CETMEF, peu de données sont disponibles à ce jour concernant les suivis environnementaux à court et long termes des opérations de bio-traitement in situ de sédiments portuaires, même si cette technique est largement utilisée avec succès dans les pays anglo-saxons.


Ainsi, des éléments devraient être apportés précisant :


> S’il y a libération de contaminants et/ou de leurs produits de dégradation dans la colonne d’eau.


> Si les concentrations en contaminants sont plus importantes dans le sédiment après traitement.


> S’il existe un impact à long terme sur l’écosystème bactérien.


> S’il existe des impacts liés à l’introduction de supports minéraux dans le milieu (zéolithe, pouzzolane...) et si oui de quels types ?


Rappelons que l’article L211-1 du code de l’environnement vise à atteindre « une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau » en assurant « la protection des eaux et la lutte contre toute pollution par déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects de matières de toute nature et plus généralement par tout fait susceptible de provoquer ou d'accroître la dégradation des eaux en modifiant leurs caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou bactériologiques, qu'il s'agisse des eaux superficielles, souterraines ou des eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales ».


En référence à cet article, et à la lumière du principe de précaution tel qu’il est énoncé dans l’article 5 de la charte constitutionnelle pour l’environnement du 1er mars 2005, un premier essai de bio-traitement conforme aux recommandations du CETMEF, entièrement contrôlé par des scientifiques, et suivi par la DDTM, a pu être effectué en 2015, et permettra de répondre aux questions essentielles pour le développement du bio-traitement pour les ports français :


1) S’assurer de l’innocuité du traitement sur l’environnement naturel et humain 


Les résultats de l'essai devront alors, comme le souligne le CETMEF, apporter des réponses aux questions suivantes :


> Y a-t-il libération de contaminants et/ou de leurs produits de dégradation dans la colonne d’eau sur du traitement ?


> Les concentrations en contaminants sont elles plus importantes dans le sédiment après traitement ? 


> Existe-il un impact à long terme du traitement sur l’écosystème bactérien ? 


> Existe-il des impacts liés à l’introduction de supports minéraux dans le milieu (zéolithe, pouzzolane…) et si oui de quels type ?


2) Vérifier l’efficacité du traitement en termes de réduction des teneurs en matière organique et de la hauteur de sédiments 


Les résultats de l'essai devront pour ce faire s’appuyer sur des mesures de la qualité du sédiment avant et après traitement, et sur une mesure de bathymétrie efficace et adaptée à la configuration des ports.


En attendant les résultats commentés de l'essai, on peut d'ores et déjà estimer que le bio-dragage représente une alternative permettant de réaliser des économies indéniables, face aux coûts liés au dragage mécanique. Même si, dans certains cas, le bio-dragage ne fera que permettre d'espacer dans le temps les opérations de dragage mécanique.


Ce qui est loin d'être neutre pour les gestionnaires de ports, qui sont et seront soumis à de nouvelles obligations réglementaires et à des contraintes financières croissantes !


Focus au 02/09/2015



NB : Pour de plus amples informations ou pour des études de réalisation, nous contacter par le biais du formulaire de contact


  

LE BIO DRAGAGE EN SOLUTION ALTERNATIVE



En préambule, rappelons que les dragages portuaires ont pour objectifs de rétablir la hauteur d’eau nécessaire à la navigation, de restaurer des zones historiquement contaminées, et/ou d’aménager de nouveaux espaces portuaires.


Par ailleurs, compte tenu de leur localisation et de leur nature géochimique, les sédiments portuaires concentrent les contaminants issus de l’activité humaine (métaux, métalloïdes, composés organométalliques et polluants organiques).


Or, lorsque les concentrations en polluants contenus dans les sédiments marins sont trop élevées, il n’est plus possible réglementairement de les claper en mer : les sédiments sont alors considérés comme des déchets et doivent être traités à terre.

 

CLASSIFICATION


Le Groupe d’Etudes et d’Observations sur les Dragages et l’Environnement a proposé des valeurs guides N1 et N2 pour les métaux et métalloïdes dans les sédiments destinés à l’immersion :

 LES FOCUS             LES FOCUS              LES FOCUS              LES FOCUS            LES FOCUS             LES FOCUS